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Olivier

LAVOREL

 

Exposition permanente

 

Charivari galerie art marseille olivier lavorel

Les accumulations urbaines me fascinent et m’attirent. L’harmonie de l’ensemble repose sur un jeu de formes, de lignes et de couleurs caractéristiques de chaque ville. La médina de Fez est une palette chromatique d’ocre, de beige et de blanc, très sobre mais somptueuse, dans laquelle les seules tâches de couleur sont apportées par le linge qui sèche et les tuiles vernissées vertes de certaines mosquées, c’est une imbrication de rectangles dans laquelle la composante horizontale domine. 

A Paris, le gris bleu des toits de zinc et le bleu noir des ardoises dominent avec le blanc cassé des façades, rehaussées par les innombrables touches orange des hauts de cheminées en tuile. A New York, la palette est plutôt sobre, beaucoup de gris et de noir, et la dominante verticale est flagrante. Une grande variété de formes et de matières pour les buildings, mais une remarquable unité d’ensemble. La beauté des villes repose sur une harmonie qui n’a pas été pensée pour produire du beau.

Certains objets urbains, comme les réservoirs d’eau sur les toits des buildings de New York ou les cheminées de Paris, ont un rôle purement fonctionnel, pourtant ils ont un impact visuel déterminant et sont parfois la véritable signature de la ville. Pour le peintre, la ville n’est plus alors qu’un prétexte. Quand, les pinceaux à la main, il commence à se plonger dans le labyrinthe qui se dessine sur sa toile, la ville n’est plus qu’un jeu de formes et couleurs : un objet pictural merveilleux."

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